Le Centre d’Études des Relations et Contacts Linguistiques et Littéraires (CERCLL - UR 4283) est une Unité de Recherche pluridisciplinaire de l’Université de Picardie Jules Verne. Fondé en 2008, il réunit 36 enseignants-chercheurs et enseignantes-chercheuses spécialisé·e·s dans les études littéraires françaises et comparées, les sciences du langage et l’étude littéraire et culturelle des aires germanophone, anglophone, hispanophone, italienne et chinoise.
Dédié à l’étude de la circulation des idées, des savoirs, des textes et des pratiques, le CERCLL aborde la dynamique des échanges selon une perspective transhistorique, transnationale et transmédiale. Il met en œuvre une recherche pionnière dans de nombreux champs, dont la théorie littéraire (théorie de la fiction, notion de romanesque), l’histoire culturelle et intellectuelle transnationale (étude des canons, des patrimoines et des mémoires), la construction des savoirs et des pratiques culturelles, l’étude des arts performatifs et de leur interdépendance (phénomènes d’hybridation et pratiques croisées entre écriture, arts du spectacle, cinéma, arts visuels et sonores).
Caractérisé par l’ouverture thématique et les approches transversales, le CERCLL a pour valeurs fondatrices le dialogue entre les disciplines et l’échange de savoirs et d’expériences avec la société civile. Ses activités se développent au niveau régional, par son implantation au sein de l’Alliance A2U entre les trois universités des Hauts-de-France et sur la scène culturelle ; au niveau national, en promouvant les humanités au sein de la recherche française ; au niveau international, en nouant des partenariats et des collaborations avec des universités étrangères.
Le Conseil d'unité, composé de 22 membres, a un rôle consultatif et émet un avis sur toutes les décisions relatives à la politique scientifique, à la gestion des ressources et au fonctionnement de l'unité.
Ce programme interroge la façon dont le monde vivant est, a été et sera appréhendé. Il s’empare, entre autres, des problématiques contemporaines que fait surgir l’avènement de l’anthropocène ou du capitalocène : romanciers, poètes, dramaturges, essayistes envisagent des mondes futurs, analysent les dangers qui pèsent sur les vivants, reviennent parfois aux origines d’homo sapiens, aidés des lumières des préhistoriens, des anthropologues, des philosophes, des biologistes, des penseurs de l’écologie.
Ce programme articule les projets consacrés à la circulation d’objets et de formes entre plusieurs médias (littérature, musique, peinture, cinéma, arts de la scène), entre différents types de supports (oral, écrit, numérique, spectaculaire) mais aussi, à l’intérieur de ceux-ci, entre différents modes d’écriture (fiction/non-fiction). Il fédère ainsi notamment des études d’esthétique, de sémiotique ou de linguistique attachées au dialogue entre les modes d’expression et à la contamination des formes et des discours.
Ce programme s'intéresse à l’étude diachronique de la transmission des contenus, des formes et des concepts dans un espace donné, et aux processus d’émergence et de structuration des discours et des textes dans cet espace. Il permet d’articuler les travaux des spécialistes d’histoire de la littérature et d’histoire des idées et des civilisations à ceux consacrés par les linguistes à l’émergence ou à la grammatisation des langues.
Ce programme examine le rapport entre subjectivité et norme à l'aune des épistémologies critiques. A partir d'approches féministes, postcoloniales et décoloniales, notamment, il s'agit d'analyser les récits, les représentations et les productions linguistiques, culturelles, esthétiques et littéraires élaborées par et autour de sujets ayant éprouvé l'inégalité systémique comme réalité sociale. On réfléchira donc aux notions de marge, de marginalité et de centre, et à d’autres qui examinent la fabrique des subjectivités marginalisées ou minorées.