
Timbres de voix, cris ou murmures, expressions du corps passionnel ou humoral, rumeur confuse, éclats de rire, objets entrechoqués, sons de la nature, tapage, silence…, qu’enregistre la fiction d’Ancien Régime du bruissement du monde, sensible et social, de son rythme sonore ou de sa cacophonie ? Quelle part leur accorde-t-elle, quelles fonctions leur réserve-t-elle à son usage ?
En proposant de réécouter les signes sonores qui se mêlent aux récits d’Ancien Régime, le présent volume voudrait contribuer à mesurer ce que le bruit fait à la fiction, les perturbations qu’il entraîne ou les suppléments de signification qu’il engendre, le type de scènes éventuellement spécifiques qu’il suscite et alimente.